C’est lorsque l’on ne s’y attend pas, que l’on découvre qu’une destination peut tout aussi être digne d’un magnifique documentaire ou thème d’un grand film d’horreur.🥴 En effet, notre tour nous a conduit à Kundasang après 2 nuits à Kota Kinabalu pour prendre les transports et se couper les cheveux. Kundasang est au pied du mont Kinabalu et à 5 km de l’entrée du parc national du même nom. Ici pas de Huber, de Grab ou même de bus pour se rendre au parc. Il est plus facile de prendre contact avec les locaux pour trouver un « chauffeur ». C’est ainsi que nous avons dégoté le 06 de Imran.
Il nous a donc conduit au parc. C’est une grande réserve avec de multiples départs de trek, certains modérés et d’autres plus compliqués nécessitant même plusieurs jours pour les effectuer (comme le mont Kinabalu). En ce qui nous concerne, nous n’avions rien réservé donc nous nous sommes contenté de balades en autonomie sur les chemins balisés. Le coin est particulièrement vert et agréable, cependant les sentiers sont boueux et surtout truffés de sangsues. La première journée nous n’avons pas fait beaucoup de chemin car nous étions arrivés tard et la visite guidée du jardin botanique commençait bientôt.
Pour en savoir plus sur le Kinabalu NP – lien wiki.



Malgré tout, nous en savions suffisamment sur l’état des sentiers pour prévoir le lendemain le kit complet (bras longs, pattes longues, baskets et anti-moustique…). La visite du jardin botanique fut excellente, splendide! 🤩
Pas très grand, pourtant nous y sommes restés 1h30 à pérégriner dans ses allées. Nous sommes passé des orchidées à foison ( avec la plus petite du monde), aux plantes carnivores ( les divines Nepenthes), aux arbres originaux (celui aux fruits inflammables ou encore celui qui pèle pour éviter les autres végétaux qu’auraient envie de squatter son tronc). Un petit tour dans le petit centre des papillons et hop ….la grosse averse… Nous contactons Imran pour qu’il vienne nous chercher… Il nous dis ok dans 20 minutes il sera là. Seulement 1h plus tard il n’était toujours pas arrivé et répondait à chaque fois qu’on lui envoyait un texto qu’il était sur la route jusqu’au moment où enfin il nous dit la vérité : sa voiture est en panne et il n’a pas de solution pour nous dans l’immédiat.






En attendant l’averse s’est transformée en pluie diluvienne durable et nous n’étions pas chauds pour se taper les 5 km retour à pied. Après avoir tenté en vain de faire du stop, nous avons décidé d’être un peu plus déterminés. Nous avons apostrophé un type local qui sortait du parc en le suppliant de nous ramener, un chouette type qui nous a bien rendu service. Il est guide dans le parc et rentrait chez lui à Kundasang lorsque nous l’avons vu.



Le lendemain matin nous étions prêts pour s’attaquer à une belle boucle de randonnée dans le parc. La voiture d’Imran étant réparée, il nous y a conduit. Le sentier était comme prévu bien gadoueux et l’humidité de la veille était encore bien présente. C’est à ce moment que le cauchemar a débuté matérialité par les sangsues. De fines sangsues jonchaient le sol. Leur déplacement, apparenté à une démarche de belles chenilles, pourrait paraître agréable seulement il n’en est rien. Une fois en position, la sangsue se dresse comme un cobra et vient s’agripper à tout ce qu’elle suppose être un futur festin, en l’occurrence NOUS!






Jamais je n’aurais imaginé trouver ces bestioles aussi répugnantes, abjectes! Et mon stress de me voir absorber le sang par ces monstres a complètement gâché ma balade et comme je suis de nature généreuse j’en ai fait profiter toute la famille ! Ma psychose a gagné mon Sahel alors que Cyrille et Ylan étaient plus zen et moqueurs vis à vis des trouillards. Mes cris ont dû traverser la Rainforest pour atteindre le village plus bas. Même les singes et autres animaux qu’on auraient pu croiser se sont certainement réfugiés dans un coin.
Résultats des courses, nous avons raccourci la balade.


Jamais je n’aurais imaginé apprécier autant de mettre les pieds sur du bitume. Au sortir de cette aventure il aura fallu un bon restaurant avec un excellent timamisu pour nous remettre de ces émotions. Pendant ce temps la pluie qui avait débuté en fin de balade s’est aggravée, il ne nous restait plus qu’à trouver un nouveau chauffeur car Imran nous avait dit ne pas être disponible pour le trajet retour. Improvisation donc, forts du succès de la veille, nous apostrophons un nouveau type et bingo il accepte de nous raccompagner.





Le lendemain nous décidons d’éviter les sentiers boueux et se rendre aux sources d’eau chaudes. Non seulement nous avons pu nous prélasser dans un bon bain mais également pu arpenter les petits sentiers en quête de la plus grande fleur du monde : la rafflesia. Malheureusement elle n’était pas encore éclore. Notre petit séjour à Kundasang touche à sa fin et le lendemain nous partons pour Sukau, au bord de la rivière kinabatangan….
Un vrai paradis qu’on vous contera dans un prochain post (nous avons même décidé de rallonger notre séjour là-bas de quelques jours)…
Le Kota Kinabalu en vidéo dans les « Instants Malaisiens # 5 «
salut ma famille,
Les superlatifs de la langue de Molière ne sont pas suffisants pour exprimer ce que je ressens à la lecture de votre dernier post. Quel plaisir de pouvoir louvoyer au milieu de cette si riche végétation tropicale au milieu d’une faune et flore sanguinaire. Bravo Stef d’avoir encore une fois su surmonter tes peurs et tes angoisses. Je pense qu’après cette année de voyage tu pourras te lancer dans les plus grands défis dignes des plus extraordinaires aventures.
Maintenant je commence à aimer Bornéo et je n’avais jamais imaginé qu’il y est autant de paysages aussi divers et fascinant sur cette belle ile. Merci pour cette belle découverte. J’avoue qu’après tout cela, je vais avoir du mal à choisir ma prochaine destination. Namibie ou Bornéo. Dieu ou la famille DUFOUR-CALLUE me guidera………
Bisous ma famille que j’aime.
Papy Minou
Bonjour les Loulous, eh bien mou je pense à l’inverse de papy Minou que je ne choisirai pas Bornéo pour destination. Trop de bestioles que je n’aime pas du tout et les sangsues c’est vraiment la cerise sur le gâteau, je comprends Steph et je vous tire mon chapeau.
Les gars vous êtes BG avec ces coupes. Je kiffe aussi vos tee-shirts baleines. Je vous fais un petit bisou. A bientôt.
Remonter le cours du temps avec vous en parcourant plusieurs étapes « à l’envers » est vraiment une belle chasse au trésor !
Stéphanie : même si il est vrai que j’ai « apprécié » le moment fort avec les sangsues, je vais surtout retenir ta capacité à choisir un bon salon de coiffure où la coiffeuse savait, qu’il fallait te préparer à vivre une telle rencontre! 😄
Cyrille : mais où sont les photos des véhicules de pompiers qui rythmaient les premiers posts?
Bon, il est vrai que sur cette vidéo on a le pompier en pleine action! Bravo pour le sauvetage de Stéphanie en direct quel professionnalisme et quel calme! Félicitation aussi pour ta tenue, tel un caméléon tu te fond dans le décor, avec ton tee-shirt vert et ton sac à dos raccords avec la faune et la flore ! 💪
Sahel et Ylan : bravo pour les sourires et la validation de
la » bouilloir’s soupe » digne d’un repas improvisé de Koh-Lanta. Il faut toujours valoriser les efforts des parents. 👍
Pour l’arbre rechageur de téléphone, même si vous pourriez trouver une clientèle, je suis certaine que vous pouvez trouver mieux. Vos km de marche auraient déjà été assez nombreux pour les recharger !!! 😉
Quant à moi, si je devais choisir l’une de vos étapes … Je ne sais plus, il y a dans vos posts tellement de belles découvertes et surtout de belles rencontres !
Mais pour cette destination des cuissardes de pêche seraient des plus utiles ! 😉
À bientôt
Bises
Bonjour à toutes et tous,
@Papy : Nous aussi on adore Bornéo. On espère pouvoir y revenir un jour, notamment pour découvrir la partie indonésienne (le sud ouest de Bornéo a l’air magnifique). En fait, on s’est planté sur notre parcours (on ne s’est pas assez préparé). Cela serait à refaire : nous aurions dû commencer par Sipadan, puis remonter à rebours pour terminer par le sud ouest du kalimantan.
Namibie – Bornéo : 2 gros coups de coeur… Difficile de choisir – le mieux, c’est de faire les deux moi je dis 🙂
@Christelle : Il ne faut pas s’arrêter aux bestioles car finalement elles ne sont pas dérangeantes, on profite du spectacle, et après c’est chacun retourne à ses occupations… Même les moustiques ne nous mangent pas trop !
D’ailleurs on a décidé de ne pas prendre de traitement anti palu pour Bornéo.
Bon les sangsues on ne s’attendait pas à un tel rejet. On reviendra un peu mieux équipé et voilà. Après les sangsues ne font pas mal (elles injectent un anesthésiant), s’enlèvent facilement (il suffit de les décrocher avec l’ongle), et surtout elles ne transmettent pas de maladie (d’où leurs utilisations en médecine depuis très longtemps). Mais bon, parfois cela ne se commande pas.
@Sylvie : Ouaip, des cuissardes ! c’est exactement ce que l’on s’est dit 😉
Après, le soucis c’est qu’il faut un sac de voyage rien que pour les cuissardes…
Oui, c’est vrai que cela fait longtemps qu’il n’y a pas eu de post « camions », mais en même temps, nous en avons vu beaucoup moins ces derniers temps.
Bisous de nous 4.