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« Il en faut peu, vraiment très peu pour être heureux » comme dirait Baloo dans le livre de la jungle.

Parfois il faut fournir un minimum d’effort pour le voir arriver ce bonheur. Des heures de routes, et  un camping moyen ne nous ont pas rebuté. Quitter la Namibie sans voir de près de véritables carnivores n’était pas envisageable, encore fallait il que notre rencontre avec les gros matous se fasse dans une éthique authentique. Beaucoup de guest farms proposent de marcher côté a côte avec des fauves mais très souvent, une fois trop vieux, les animaux sont revendus à des “game farms” pour servir de cible à des chasseurs vaniteux.

Nous avions donc sélectionné l’association Africat pour leur travail de pédagogie et d’utilité Publique

Honnêtement nous étions tout de même un peu septique en arrivant au centre, pourrions nous être déçu par leur engagement réel auprès des espèces en danger et de leur collaboration avec les populations ? Oui peut-être, c’est parfois facile de jouer sur les mots. Pour y accéder nous passons par plusieurs Gates. L’accueil se trouve à 10km du premier Gate et sur le chemin, le paysage, bien que pourvue de clôtures, est magnifique. La vitesse est limitée et pour cause une multitude d’animaux traînent dans les parages. Nous avons ainsi pu admirer, en autre, un rhinocéros noir sur notre chemin, plutôt sympa !🥰

Nous sommes attendus et accueillis avec un petit cocktail en attendant que notre guide arrive. Félix, ensuite, nous prend en charge et nous partons sur la piste des guépards.

Africat possède une immense réserve où les animaux semblent bien traités. Pas 2 km de fait en voiture Safari que je vois au loin 2 têtes au pied d’un arbre.STOP!!! I think I saw something ! Félix s’arrête et nous dirige vers ce qu’il me semblait avoir vu! Bingo !

Les gros matous étaient tranquilles sous un arbre en train de se reposer. Quel spectacle ! J’en avais des frissons !

Nous nous sommes arrêté et avons eu la possibilité de questionner Félix, et lui de nous donner non seulement des infos sur ces guépards mais également sur les missions de l’association. Une heure d’observation des guépards avec notre guide avait  enfanté des milliers de photos et vidéos. Mon chaton s’arrache déjà les maigres cheveux qui lui reste sur la tête pour faire le tri.😜C’était absolument magique !

Bien sûr qu’on aurait préféré les voir en totale liberté, cependant cela n’avait pas été possible malgré nos recherches – surtout à Etosha. De plus, comme Félix nous l’a dit, ces 5 guépards sont des ambassadeurs : ils sont là pour que la population locale les découvrent et diminuent – voir cessent – de les braconner, mais ils ne seront jamais relâchés. Plusieurs raisons à cela, la principale étant qu’ils n’ont pas pu recevoir de leur mère les enseignements de base pour leur survie en milieux naturel, la chasse, mais surtout savoir reconnaître leurs prédateurs.

Nous arrivons à notre camping après quelques heures de route – pour quelques jours de repos et de travail. Les garçons doivent avancer sur leur programme scolaire et nous sur le blog et la suite du voyage. Exténués mais heureux nous nous installons sur le campsite. Nous montons à la réception et là, notre hôte Suzan nous accueille et demande à Cyrille si nous souhaitons boire un verre au bar car les rhinos sont là. Cyrille pense avoir mal compris : les rhinos ?! C’est un cocktail???

 Festival de défilé d’animaux ! Il y a des oryx, kudu, springbok, girafes, autruches, crocodiles et rhinocéros (des blancs cette fois – les premiers que nous voyons; ils ont la bouche bien plus plate que les noirs) en train de casser la croûte sans oublié les paons, hérissons tortue et plus commun chiens et poules (mais classe les poules : on dirait qu’elles sont peintes au pinceau de calligraphie !). Nous sommes stupéfaits, il y en a partout.

Pour en savoir plus sur la différence entre rhino noir et blanc.

Et comble du bonheur nous sommes les seuls dans le vaste camping sans clôture avec la réserve. Nous resterons 4 nuits ici. Nous serions bien resté plus longtemps, mais le débit internet n’était pas au rendez-vous. C’est dommage, mais pas trop grave… Nous avons passé dans ce campsite de magnifiques journées ponctuées de bons repas – avec notamment une rencontre, le dernier soir, qui nous marquera pendant longtemps (on vous laisse le soin de la retrouver dans l’”L’instants Namibiens #9”.

Suzan est une grande amoureuse des animaux. Elle en prend grand soin, et est pleine d’émotions quand elle en parle.

Elle nous a donné rendez vous lors de notre prochain tour de magie, pour venir la voir, et voir comme les rhinos ont bien grandi (ils sont encore jeunes). Nous espérons vraiment que cela se réalisera un jour !!

Nous sommes donc reparti vers notre dernier campsite proche de Windhoek pour les 4 dernières nuits. Nous ne ferons plus de route, ni de visite car : les garçons doivent travailler, nous devons absolument nous pencher sérieusement sur la suite du voyage et notre trajet au Népal… et puis nous commençons à être fatigués.

Et oui, cela fait presque 2 mois que nous dormons sous tente, avec un matelas qui fait environ 7 cm d’épaisseur. En prendre plein les yeux est tout juste suffisant pour contrer notre manque de sommeil par manque de confort. Ils nous tarde de pouvoir retrouver un vrai lit dans une vrai chambre. Attention, nous ne sommes pas entrain de nous plaindre, on a bien conscience de la chance que nous avons eu de vivre une telle expérience, mais c’est un fait : 2 mois de camping, cela fatigue.

En plus, nous sommes entrés de plein pied dans la saison des pluies. Les matins sont légèrement couverts, et chaud. En milieu d’AM le ciel se couvre et des orages violents éclatent tous les jours. Ce matin, c’est la chaleur dans la tente qui nous a réveillé. En début d’AM nous étions dans la piscine… Et au moment où j’écris ces lignes, il est 16h22, après un gros orage, nous sommes en chaussette, chaussure, pantalon, chemise et polaire pour les plus frileux(ses).

Et puis, on va pas se mentir… On a plus 20 ans (on en a même plus du double).

Le pire est que dans quelques temps, nous sommes sûrs que nous seront nostalgiques de cet épisode.

Nous arrivons dans le nouveau camping, et nous nous apercevons que 2 autres camps sont occupés par des Français. Nous ferons connaissance lors d’un apéro.

Et bien, pour tout vous dire, on a pris une grosse claque lors de cet apéro : ce sont vraiment de grands grands baroudeurs. Ils ont voyagé partout, parfois dans des conditions difficiles, avec même de sacrés challenges – pour n’en citer qu’un : Dominic dans les années 70 est descendu de Lille pour rejoindre l’Afrique subsaharienne……… en mobylette 😉

Une claque vous dis je pour les néo-voyageurs que nous sommes. Odette, Dominic, ainsi que Véronique et Gérard sont des personnes forts sympathiques, et nous avons passé une excellente soirée en leurs compagnies.

Voici le blog de Odette et Dominique.

Voilà, c’est presque fini. Dans 3 jours nous rendons notre carrosse qui nous a conduit dans les contrées féeriques de la Namibie. Nous avons loué un R’BnB pour les quelques jours à Windhoek. Objectif : visiter la ville, des musées, un coiffeur, et puis des emplettes avant le Népal.

C’est donc l’avant dernier post sur la Namibie.

Ah oui, en passant, nous allons peut être encore modifier notre fin de parcours, rien de sûr et certains, juste des pistes dont nous vous parlerons si cela prend forme.

On vous laisse en compagnie de l »‘Instants Namibiens #9″.

Bisous à tous.