MACHU PICCHU

Un article pour vous compter notre aventure masculine de 3 jours au Machu Picchu.

Tout d’abord certains d’entre vous ont eu une petite frayeur, car il y a eu un accident de bus lundi dernier sur le chemin du Machu, et dans ce bus, il y avait 4 français. Oui, nous étions sur la route ce jour là, mais le bus accidenté revenait du Machu, alors que nous étions sur le trajet aller. Ne vous inquiétez pas, nous allons bien.

Et oui, aller au Machu commence par le trajet à réaliser pour l’atteindre, et vous allez le voir, c’est assez fou.

Il n’y a que 3 possibilités, je les présente rapidement, de la moins chère à la plus chère :

  • Faire le trajet sur le chemin de l’inca à pied (entre 2 et 4 jours de marche).
  • Prendre le bus de Cusco (7h), puis soit le train (30 min), soit à pied (2h) – la solution que nous avons retenue.
  • Soit prendre le train depuis Cusco (4h).

Pourquoi je parle d’argent… car le Machu coûte la peau des f…..s (au pluriel car il faut en peler plusieurs).

Nous nous levons donc très tôt (à 5h00) ce lundi matin, et Wilber – notre hôte – nous accompagne pour rejoindre notre bus.

Le trajet en bus n’est pas commun. Il est long (7h au minimum), on doit passer un col à 4 300 m d’altitude souvent dans les nuages, puis prendre une piste pendant presque 2h00. On arrive en début d’après midi à « Hidroelectrica », une usine de production électrique. De là, il y a 2 possibilités, soit on prend le train jusqu’à la ville d’Aguas Calientes – aussi appelée Machu Picchu Pueblo, soit on marche pendant environ 2h le long des rails. Comme le billet de train est très cher, on a décidé de marcher.

Dès le bus, le ton « HYPER touristique » de ce périple est donné. Là où habituellement nous étions les seuls touristes dans les transports utilisés, ici, le seul péruvien : c’est le chauffeur !

Pour vous mettre dans l’ambiance du chemin parcouru, on vous met une petite vidéo :

Malheureusement, il y a eu un souci lors du transfert des vidéos, et j’en ai perdu une partie – notamment celles sur le trajet retour (les plus impressionnantes).

Nous arrivons à Aguas Caliente en milieu d’après midi. Dans cette ville on parle espagnol, anglais, français, allemand… et tellement d’autres langues.

Nous prenons possession de notre chambre. Rien de bien folichon, mais c’est propre et l’eau est bien chaude (vous me direz que dans un village qui s’appelle Aguas Calientes, l’eau chaude c’est le minimum attendu).

Puis direction le restaurant, ici aussi, c’est assez touristique, et les prix sont en conséquence.

Le lendemain matin, nous nous préparons pour monter au Machu, car oui, le Machu est plus haut. Nous avons décidé de monter par le bus et, suite à la visite, de redescendre à pied (car la aussi, les tarifs sont exorbitants).

Arrivés là haut, un peu d’attente, mais il faut dire que c’est bien rodé, cela s’enchaîne assez vite.

On continue à monter quelques minutes, et là un gros effet WAHOUUUUUUU :

Certains voient dans le Machu un symbole un peu mystique. D’ailleurs, nous avons régulièrement rencontré des personnes en pleine méditation, ou posture de yoga pendant notre visite. Pour moi, ce n’est pas le cas. : l’effet wahou vient de la prise de conscience de la grandeur du site. Il est tellement immense, surtout quand on a galéré pour le rejoindre, isolé – sur son éperon rocheux, loin de tout.

Prise de conscience du travail qu’il a fallu abattre pour réaliser un tel site, par un peuple ne connaissant pas la roue.

Et puis on se rapproche. Là on se rend compte que les incas auraient pu façonner les pierres en pavé droit, toutes identiques (à la façon des châteaux forts médiévaux européens), et bien non, toutes les pierres sont taillées au millimètre pour s’imbriquer les unes aux autres dans un espèce de puzzle géant. Cela donne un patch work de pierres, et c’est tellement beau.

Wahou géant vous dis je…

Quelques photos…

J’ai entendu dire qu’il y a quelques semaines, des touristes n’ayant pas de billets pour le Machu – et des habitants de Aguas Calientes – ont fait « grève » en bloquant le passage du train. Ils ont réussi à faire plier le gouvernement péruvien qui a augmenté les quotas quotidien de visiteurs passant de 4000 à 5000 pers/ jours.

Honte à eux!!!

Quand tu viens au Pérou, et que tu veux faire le Machu, tu prends tes billets très en avance (nous les avons acheté il y a plus de 6 semaines, et encore, nous ne prenions que les billets « site Machu » , si tu prends des billets « site Machu + circuit montagne » c’est 2 à 3 mois à l’avance qu’il faut réserver)… Tout le monde le sait.

Le site est tellement saturé de visiteurs que le sol commence à s’enfoncer à certains endroits.

Certains n’hésitent pas à mettre le site encore plus en péril qu’il ne l’est déjà. Juste pour dire j’y étais, ou alors, plus de touristes = plus d’argent 🙁

T’as pas pris tes dispositions à temps… Tu n’y vas pas, c’est tout.

Mais certains pensent que d’avoir payé 70 € de train te donne forcement le droit de pouvoir entrer sur le site, même si tu n’as pas de billet…

Bon, après ce petit coup de gueule, on en revient à notre histoire. Pour nous, il est temps de redescendre. 1 h 30 de marches d’escalier nous attentent au tournant.

On est arrivé en bas…

Crevé, mais ravis.

Reste plus qu’à remonter vers Aguas Calientes (allez un dernier 1/4 d’h d’effort et c’est la douche et le repos).

Le lendemain, on se réveille pour le retour.

Le chemin du retour sera identique à celui de l’aller. A ceci près que nous sommes assez fatigués, nous avons fait plus de 58 000 pas en 3 jours avec un peu de dénivelé parfois.

Mais vous voulez que je vous dise….

Les p’tits gars et moi, on pense que cela valait le coup 😉

Stéphanie n’est pas trop déçue de ne pas avoir pu nous accompagner. Elle s’est rattrapée avec d’autres sites de la vallée sacrée dont elle vous parlera dans un prochain post.

Cet article a 4 commentaires

  1. Papy Minou

    Alors là les ti’loups vous m’étonnez j’en ai la mâchoire inférieure qui traîne sur le parquet. Faire cette visite à pied = performance mondiale. J’ai un souvenir pas très lointain où pour faire le canal du midi à vélo vous m’avez pourri 🚴➕🚴➕🚴‍♀️ = 😡
    Par contre je suppose que le faire à pied cela donne réellement la difficulté de cette cité hors du commun.
    Sinon j’ai vu sur une photo sur un passage à gué la cohorte de bus.
    On se sent rassuré de n’être pas trop seul mais l’inconvénient c’est sûrement la bousculade.
    Gros poutoux à vous 4 et à la prochaine étape et post.
    Papy Minou

  2. Finck

    Bravo, un site mythique ! On voyage à vos côtés…

  3. Sylvie G

    Les cadrages des photos sont de plus en plus professionnels et que dire des textes!
    Vivement la suite! 😉

  4. Christelle D

    Wahou, wahou, wahou!!!! Les gars je ne suis pas jalouse pcq ce n’est pas beau la jalousie, mais je me dis que c’est énorme ce que vous avez fait et que encore une fois j’aurais bien aimé être à vos côtés pour ce trip. Bisou à vous 4 mes héros de l’aventure mondiale.

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