Kuching est une ville, somme toute importante avec ses 350 milles âmes, elle est également la capitale de la région de Sarawak (Malaisie) sur Bornéo. C’est surtout notre première étape sur l’île et oui enfin nous y sommes !
Des années qu’on visionne des documentaires et que grâce à eux nous rêvions d’être ici. Bornéo la vie sauvage, la forêt primaire, les espèces en voie d’extinction, les sites de plongée, la culture. Une île, palette verte et bleue, pour satisfaire nos envies de couleurs ! Nous idéalisons vraisemblablement, cependant, nous ne voulons pas évoquer la face cachée… Laissons la magie opérer pour l’instant… Chaque chose en son temps !


A Kuching, nous voulions entrevoir la vie sauvage avec d’abord une visite à Semenggoh, une réserve semi sauvage d’orang outan puis un tour dans la réserve naturelle Bako histoire de faire encore plus connaissance avec les primates et leur environnement. Semenggoh est une réserve semi sauvage d’orang outan, ce qui signifie que chaque jour, à deux reprises, des guides déposent des fruits à des endroits stratégiques et les primates peuvent si ils le souhaitent venir se régaler. Car rappelons qu’ils ne sont pas enfermés, ils naviguent librement dans la Rainforest. Cette réserve nous a fait l’effet d’une usine à touristes, nous sommes arrivés en bus puis après une longue attente aux guichets, sous un cagnard digne des films apocalyptiques, nous suivions le guide à travers la forêt. Sur le chemin, une maman orang outan et son bébé faisait la curiosité des touristes.



Pour ceux qui veulent en savoir plus sur les orang outans – lien Wiki.
Notre premier contact, fut tout aussi imprévu que charmant. Quelques pas de plus et nous étions arrivés à destination. Une immense estrade attendait les paparazzis, tous munis d’appareils photos et/ou de jumelles, chacun campait sur ses starting-blocks. Finalement seulement Aniku a pointé son nez. C’est un ado de 17 ans. Il s’est précipité sur les bananes et les a déguster tranquillement en nous tournant le dos, puis de bonne grâce s’est prêté au jeu des photos. Il y régnait une ambiance de zoo, une multitude de familles accompagnées de jeunes enfants impatients qui braillaient ou parlaient trop fort nous incommodait. C’était une expérience contact, pas fameuse je vous l’accorde, mais étant donné que le nombre d’orang outan sauvages est faible et la possibilité d’en voir si restreinte que ça justifiait pour nous le déplacement dans ce centre.







Reste que sur le chemin du retour, une femelle attendait sur un arbre. Moins de monde, plus de place pour l’admirer : enfin un bon moment ! Elle était accompagnée par son petit et Soulina un jeune ado. La femelle : Seme et son bébé attendaient des gardiens un peu de réconfort fruitier! Le gardien m’a expliqué que le petit n’avait pas encore de prénom car ils ne connaissaient pas son sexe car trop jeune. Ce couple maman/bébé devait certainement être celui que nous avions vu précédemment.
Soyons honnêtes : cette visite n’a pas remportée la palme du bonheur pour notre famille. Restons cependant positif : nous avions vu des orang outan ! Une seconde chance s’offrait à nous le lendemain. Le Bako national Park est accessible uniquement par bateau, une toute petite partie du parc est réservée aux visiteurs. Des parcours de randonnée bien balisés permettent à chacun, en autonomie, de parcourir la forêt à la recherche de beaux spécimens de primates comme des orang outan, ou des nasiques. On y trouve aussi des plantes carnivores : un autre objectif dans notre voyage à Bornéo.



Les 3 heures de marche intensives dans les sentiers entre côtes et descentes, sous un climat tropical humide furent éprouvantes. Autant dire qu’après, nous étions fin prêt pour le concours du tee-shirt mouillé dans le camping Paradis. Malheureusement, à part des vêtements trempés, des mines épuisées, une forte odeur de sueur, quelques gamelles, nous n’avions rien vu de remarquable niveau faune ou flore. En revanche, avec chaton, nous nous sommes fait la remarque que cette Rainforest correspondait parfaitement à l’idée qu’on se faisait d’une jungle avant de partir autour du monde.





Elle est très verte, car très « arrosée », par l’air saturé en humidité et par les pluies fréquentes. Elle est très dense, les arbres s’enchevêtrent les uns aux autres par des ponts de lianes, des fougères partout. Les espèces de végétaux sont nombreuses et très diversifiées. Ça grouille de vie, nous le sentons bien, même si nous n’apercevions aucun animal.
Hallucinant ! La selva d’Amazonie pourrait presque ressembler à une clairière à côté… Mais j’exagère un peu là ! Il nous reste encore 2 mois à Bornéo, nous n’allons pas resté sur un échec alors continuons notre route vers Miri…
Voici les » Instants Malaisiens # 2 » :
En arrivant à Bornéo, on a le sentiment du « début de la fin »… Et oui, de la même façon que Ushuaïa était l’objectif final de notre trip en Amérique du Sud, Bornéo est notre objectif final sur notre voyage en Asie.
Et puis plusieurs indicateurs se sont mis à clignoter indiquant une fin prochaine :
- de moins en moins d’argent sur le compte.
- l’inscription des garçons au collège
- l’achat du billet retour
- La participation au mouvement pour l’attribution des postes dans l’éducation nationale…
D’ailleurs, je suis assez content car j’ai obtenu un poste de remplaçant ZIL sur Troyes (je vais pouvoir rentrer tranquille car tout est déjà prêt).
Gros bisous
Nous 4
Bonjour la famille,
Je viens de faire un rattrapage de tous vos derniers spots et j’avoue être un peu perdu, ayant la tête sur le guidon et pas toujours de WIFI. Génial l’accrobanche avec les orang outang. Champion du monde de la spécialité. Pour les Nasiques et les plantes carnivores dommage mais ne désespérons pas vous avez encore plus d’un mois à visiter cette magnifique et extraordinaire île. J’espère en apprendre encore plus grâce à vos commentaires.
Sinon je suis à Jaipur où je prends le temps.
Une mention spéciale pour mes ti’loups qui s’essayer à une autre alimentation que la 🍕. A force ils vont finir à manger de tout. Bravo et félicitations à vous tous.
Votre Papy Minou qui vous aime.
Salut les Loulous,
Quand je vous vois j ai l’impression de voir des Baroudeurs, j entends par là des personnes qui ont vadrouillé un peu partout et ont acquis des refxes, des gestes au fur et à mesure de leurs expériences très diverses dans différents lieux et sont devenus des personnes averties et prêtes à rencontrer encore toutes sortes de choses sans vraiment d’inquiétude mais en s’adaptant à chaque situation. Alors à 50 ans je veux bien qu’on commence à devenir Baroudeur mais pas à 15 ans. Ça m’impressionne. Je ne parle pas du serpent, du sauvetage des étoiles, des bus, des tuk-tuk, des scoots, des avions, des bateaux petits et gros…… et j en passe… c toute cette aventure et votre adaptation à tout qui m’impressionne. Définitivement je suis admirative. C tout. Bravo la Team. Et bisou
Bonjour à toutes et tous,
@papy : On adore Bornéo, c’est vraiment un gros coup de coeur, et pour les Népanthes et Nasiques, on vous racontera cela très bientôt dans un nouveau post (rivière Kinabatangan).
@Christelle : Oui, les garçons ont bien changé. Finalement comme nous n’avons pas rencontré de grosses difficultés, et que nos petites difficultés ont toujours trouvés des solutions, je pense qu’ils sont plus appaisés face à l’inconnu. Ils relativisent plus aussi (un exemple, on regardait les infos françaises en replay – cela nous arrive de temps en temps quand le débit est suffisant – et il y avait un reportage sur un TER parisien bloqué pendant 2H entre 2 stations, ils n’arrivaient pas à comprendre pourquoi la TV faisait un reportage d’une chose aussi anecdotique pour eux – 2H c’est rien 2H, il n’y a pas eu de blessé…).
Bisous à toutes et tous.
Nous 4