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Avant de vous raconter nos périples sur Koh Phi Phi, nous devons vous donner une information importante : le téléphone de Stef est mort. En effet depuis une grosse semaine, nous avons quasiment tous les jours des épisodes pluvieux -plus ou moins intenses.

A Koh Lanta, alors que nous étions en scooters pour aller faire des courses et trouver un club de plongée, nous avons essuyé une pluie torrentielle. Le téléphone était dans un vide poche du scooter, qui s’est rempli, et il a pris l’eau. Bref, dans l’immédiat, n’essayez pas de nous contacter sur son Wattsapp car nous n’aurons pas les messages. On regarde pour en racheter un si besoin. Pour nous joindre, privilégiez le mail perso ou les commentaires du blog.

Nous vous tiendrons au courant.

Nous avons pris un ferry de Krabi afin de rejoindre l’île de Koh Phi Phi. C’est un toute petite île située un peu plus au sud sur la côte ouest de la Thaïlande, toujours dans la mer d’Andaman.

Ici, tout se fait à pied ou en bateau. Il y a bien quelques scooters pour les locaux, mais les touristes n’ont pas le droit d’en louer.

Après avoir pris nos quartiers dans notre hôtel, nous sommes parti en quête d’un club de plongée. Notre objectif à Koh Phi Phi est de pouvoir plonger sur une épave. Nous réservons notre sortie plongée pour le lendemain. Puis, un peu de travail pour toute la famille, de plus, Stef s’est mise en tête d’apprendre aux garçons à faire les comptes, et aujourd’hui, c’est Ylan qui s’y colle. Une nuit de repos, et nous nous levons à 6h00 pour nous rendre au club de plongée. Malheureusement, au réveil, Sahel nous apprend qu’il a été malade toute la nuit. Et en effet, un coup d’œil au toilette nous permet de nous rendre compte de l’étendu de l’intoxication alimentaire qu’il a subit. Nous nous rendons au club de plongée afin de reporter notre sortie : Pas de problème, vous nous confirmez dans l’après-midi qu’il va mieux et on plongera demain. Notre moniteur nous apprend que les intoxication sont monnaies courantes à Koh Phi Phi.

Une nuit de repos, et nous nous levons à 6h00 pour nous rendre au club de plongée. Malheureusement, bien que Sahel aille mieux,on a oublié de prévenir le club de plongée… Il faut reporter au lendemain. On leur demande où nous pourrions aller faire un peu de snorkeling. Les moniteurs présents nous proposent d’aller à « long beach » à une quarantaine de minutes à pied. Comme il est tôt, nous décidons d’y aller.

La plage est magnifique, elle porte bien son nom, elle est grande, et puisqu’il est encore tôt, nous sommes les seuls. Les garçons se jettent à l’eau, les adultes chaussent palmes, masque et tuba pour une petite session de snorkeling.

Nous ressortons de l’eau au moment où le ciel -qui était nuageux jusque là – nous apporte quelques gouttes de pluie. Cet après-midi, ce sera devoir pour les garçons.

Une nuit de repos, et nous nous levons à 6h00 pour nous rendre au club de plongée. On commence à avoir l’impression de vivre un jour sans fin. Mais cette fois ci c’est la bonne.

On est accueilli au club par Alejandro, un espagnol, qui sera notre moniteur aujourd’hui. Il commence par nous faire un briefing de plongé assez poussé. En effet, le point le plus haut de l’épave – le Kled Gaeow – est à 14 m de profondeur, mais la quille repose sous 27 m d’eau, et avec notre Niveau 1, nous ne pouvons descendre que jusqu’à 20m. Ils ont accepté de nous accompagner là-bas mais nous devions prendre une leçon « deep dive » (plongée profonde) qui nous permettra de pouvoir descendre à 21m. On ne verra pas toute l’épave, mais c’est mieux que rien.

La plongée commence par quelques exercices que Alejandro fait aux garçons (surtout pour vérifier que leurs facultés mentales sont intactes, et qu’ils ne souffrent pas d’ivresse des profondeurs – même si la narcose à l’azote arrive plutôt aux environs de 30 m ou plus de profondeur : ils devaient lui montrer la suite numérique sur un tableau).

Pour ceux qui veulent en savoir plus sur la narcose à l’azote (ou ivresse des profondeurs) : lien wiki.

Tout s’est bien passé. La plongée plaisir peut commencer.

La visibilité est moyenne, l’épave se devine plus qu’elle ne se voit. De plus, il y a tellement de poissons qu’ils la masquent souvent.

Et puis, nous devons nous contenter de rester sur le pont sans pouvoir descendre plus et avoir une vue d’ensemble plus large.

La deuxième plongée se fera à Koh Bida Nai, un tout petit îlot. Alejandro, sentant que nous étions à l’aise et que les garçons étaient sérieux dans leurs comportements, a sorti sa Go pro pour pouvoir nous prendre en photo et vidéo.

Ylan et Sahel adorent cet état d’impesanteur dans lequel nous nous trouvons en plongée (quand nous sommes bien équilibrés). Ils sont sérieux car ils ont bien compris que c’est un sport qui peut être dangereux, mais ils passent leur temps à faire des roulades, des cabrioles… Et ils consomment leur oxygène à vitesse grand V. Mais cela n’est pas grave, on plonge en famille, et on remonte dès que l’un de nous atteint sa réserve (heu, en fait, un peu avant quand même). La championne de l’économie dans la famille, c’est Stef (elle a toujours 20 à 40 bars de plus que nous dans sa bouteille quand on remonte) !

On est rentré encore une fois fatigué mais enchanté de notre journée. Ylan a commencé à se plaindre du mal de ventre en début de soirée : en effet, il avait laissé traîner son sandwich poulet mayo sur une table du bateau plusieurs heures avant de le finir… La mayo sous le soleil de Thaïlande ne se conserve pas bien longtemps apparemment !

Il a été malade toute la nuit lui aussi. Le lendemain fût un journée préparation de sac à dos (pour notre départ pour Koh Lanta), et repos pour les malades.

On vous laisse en compagnie des « Instants Thaïlandais # 5 « .

On vous embrasse toutes et tous.

Nous 4.