Après un court séjour à Santiago du Chili, nous voila reparti sur les routes direction l’Argentine.
Il parait que la route est magnifique, en pleine montagne, la traversé des Andes vaut le coût d’œil. Nous décidons de la faire de jour malgré les 10 h de bus prévu.
Je demande à Stef si elle ne préfère pas reporter car c’est le jour de son anniversaire. Elle me répond que ce n’est pas grave (je pense que comme nous tous, elle avait hâte de quitter Santiago : les grandes villes : ce n’est pas trop notre truc !)
Je vous laisse découvrir la suite de l’aventure en vidéo :
Nous avons demandé à un Argentin qui faisait le voyage avec nous dans le bus, si il savait pourquoi il y avait autant de monde :
La frontière a été fermée pendant 2 jours à cause de la neige, et venait de rouvrir le jour même… C’est pas de bol, mais comme nous sommes au début du printemps on aurait dû s’attendre à des perturbation de ce genre…
Le passage de la frontière a été hallucinant : Ils prennent un temps monstrueux pour contrôler les bagages, les papiers… par contre, personne ne t’empêche de traverser à pied (sans aucun contrôle) pour aller t’acheter des sandwich du côté argentin – j’ai même demandé le chemin à un douanier qui faisait la circulation, c’est lui qui me l’a montré 😉
On est arrivé à 3h30 à Mendoza, plus de téléphone (normal : la carte sim chilienne ne marche plus), on ne pouvait pas contacter notre hôte Air bnb… Finalement, dans un subway à la gare routière, nous avons eu du Wifi : par gentillesse et par chance, notre hôte nous avait attendu dans l’appartement, nous avons pu nous y rendre et finir notre nuit dans de meilleures conditions qu’au début.
Gentillesse, cela caractérise assez bien nos premiers contacts avec les argentins : ils sont bienveillants et leur accueil est chaleureux, il est facile de discuter avec eux (en fait, on a l’impression qu’ils adorent ça « taper la discute »)..
Un exemple tout bête : pour activer une carte SIM argentine, il nous fallait une carte d’identité locale : une personne s’est proposée de nous « prêter » la sienne afin de faciliter la manipulation.
PETIT BILAN FAMILIAL SUR NOTRE SÉJOUR AU CHILI :
Le Chili était vraiment bien avec les villes abandonnées , les étoiles et les montagnes. J’ai préféré San Pedro de Atacama car la bas tout m’a plu – à part le Wi-Fi .
Mais je me pose un question : on dit Chili con carne ou chile con carne? (donnez moi votre réponse dans les commentaires .
SAHEL !!!!!!!
Coup de vent à Santiago du chili : comme toutes les grande villes, elle ne nous attire pas beaucoup . Nous sommes logé loin de son centre, et le temps pour accéder à la plaza del armas avoisines les 40 min. L’arrêt à Santiago était nécessaire pour ensuite prendre un bus de 12h et traverser la frontière chilienne pour entrer en Argentine par Mendoza.Nous avons donc profiter de ces 2 jours de transit pour travailler les devoirs de chacun…les garçons ont travaillé leurs cours et Cyrille et moi sur la rédaction et le montage du blog.
Alors comment c’était le Chili :
16 jours c’est peu pour juger un pays, je ne parlerai donc que de mon ressenti. J’avoue être estomaqué par les prix , (nous savions que c’était plus cher que le Pérou mais pas autant ).
La première approche avec les gens n’a pas été fameuse non plus, du coup c’est comme un premier rdv d’embauche : on a du mal à se débarrasser de sa première impression . Je crois avoir donné beaucoup moins de moi à ce pays que ce que j’avais fait pour le Pérou. J’ai eu moins envie de partager avec les gens, plus de réserve, avec en tête : »bon, on fait ce que l’on a à faire ici et on se barre rapidement ». J’ai le sentiment que cette pensée a induit mon comportement sur ces 2 semaines. Au final une petite idylle qui ne se terminera pas par une grande histoire d’amour. Stef.
Je rejoins Stef sur son ressentit sur le Chili. Il faut dire qu’entre ce pays et notre famille, nous ne sommes pas partis du bon pied dès le premier jour : plus de place dans les bus nous obligeant à rester une nuit à Arica, une compagnie de bus refusant de nous vendre des billets de bus sous prétexte que nous n’avions pas le « mobil pass » (équivalent chilien du pass sanitaire – alors même que nous le demandions depuis longtemps sans succès et que , de plus , sur le site du gouvernement chilien ; le mobil pass n’était plus nécessaire pour les étrangers depuis quelques semaines) . Pour finir de nous achever en cette première journée fatidique nous prenions en pleine face le coût « exorbitant » de la vie chilienne : hôtel et resto presque aussi cher qu’en France métropolitaine. Si on rajoute par dessus les grosses difficultés de compréhensions : de l’aveu même de nos jeunes pris en stop a San Pedro , les chiliens parlent très mal « espagnol » : beaucoup d’argot et un débit plus rapide que le vent du désert . Ce fut une véritable descente en enfer que de retrouver notre niveau 5éme collège pour nous qui commencions à nous croire « bilangue » en « péruviens ». Bon heureusement , le chili n’est pas qu’une succession de mauvais plans : nous y avons fait de fabuleuses rencontres et nous y avons découvert de fantastiques paysages. Au moment où j’écris ces lignes je suis dans le bus ( dans lequel nous patientons depuis 3 heures à la frontière avec l’argentine ) j’ai tout de même un regret : j’aurai aimé descendre et parcourir la Patagonie chilienne et ses fjords – ce sera la partie « plus terrestre » de la Patagonie argentine – on vous expliquera cela dans un nouvel article :
Choisir c’est renoncer !
Cyrille
Le Chili…………je ne suis pas resté assez longtemps pour en savoir plus sur le chili et les gens qui y habitent, un peu triste que le chili coûte si cher j’aurai voulu rester plus longtemps pour en apprendre plus sur l’histoire et les gens de ce pays…. en tout cas les paysages étaient magnifiques, à couper le souffle. Ce sera tout pour moi, il n’y aura pas plus de chose dans cette impression. Envoyez cher en commentaire ; )
Ylan
*(merci d’avoir l’u l’article car Sahel et moi avons réussi à déchiffrer l’écriture bizarre de papa et maman – même les hiéroglyphes c’est plus facile 😉 )
Explication de la phrase ci dessus écrite par Ylan : Toute la famille a écrit sur la liseuse son ressenti lors de notre voyage dans le bus. Par contre, ce matin, et pour commencer à s’entraîner à taper sur ordinateur, nous leur avons demandé de taper nos textes dans le blog… Ils ont eu du mal à nous relire.
Salut ma famille
Que dire de ces derniers posts si attendus.
Dense il m’a fallu 2 lectures pour m’imprégner.
Intéressant car au détour de chaque phrase il y a toujours une information, une decouverte…
Extraordinaire avec ces magnifiques décors dignes de Western, ces paysages arides qui nous donnent envie de voyager et découvrir.
Et du coup je me rappelle du livre que nous avions feuilleté avec Sahel et sa fabuleuse mémoire.
Voilà heureux d’avoir pu vous voir avec WhatsApp et lire avec votre blog.
Une question qui pourrait être posée pour pouvoir gagner un TDM à notre Tour.
Combien d’heures auront ils passé la famille DUFCAL en bus à la fin de leur périple. Une tonne 😂
Gros poutoux
Papy Minou
« cher » 😉
Après le chemin de Stevenson, la parution de « sur les traces des Ducals » des éditions TDM captive ses lecteurs!
Que demander de plus pour son anniversaire?
Un nombre indéfinissable de bougies produisant de belles étincelles, entourée de sa petite famille dans un endroit cocooning et cela rien que pour toi Steph 😄 il serait déraisonnable de vouloir plus!
joyeux anniversaire et 3 jours 😍
Patience est le maitre mot de ce TDM !
Cela restera un jour d’anniversaire atypique et inoubliable.
Tu m’étonnes…
En même temps, quand tu es coincé dans le bus… ben t’es coincé dans le bus, t’auras beau crier, gesticuler… le bus n’ira pas plus vite… Alors tu regardes passer les heures et le jour de ton anniversaire qui file par la fenêtre (mais il file au ralenti).
C’est plus facile pour nous qui sommes en voyage… Pour celui qui avait un RdV, j’imagine que ce retard est plus difficile à encaisser de façon stoïque.